lundi 17 février 2014

Expo La couleur dans l'estampe japonaise, Musée Guimet, Paris

D'images et de couleurs...





Durant le XVIIème siècle, l'estampe religieuse importée de Chine va connaitre une révolution : le concept bouddhiste de "monde flottant" (Ukiyoe) qui désigne les vains plaisirs du monde va être partiellement déplacé dans le contexte profane.
C'est dans ces conditions que des artistes de la ville d'Edo vont utiliser la thématique du plaisir dans un but esthétique et non plus religieux. Les images sont élaborées à l'encre et au noir pendant des décennies. Puis, avec Moronobu et Sukenobu, des pigments végétaux feront apparaitre des bruns, oranges et rouges dans les estampes.


Ce sera lors du XVIIIème siècle avec Harunobu que les couleurs variées vont s'épanouir : on parlera alors d'image de brocart (Azuma Nishikie) en référence aux tissus somptueux brodés dans la région de Kyoto : le livre et l'image bourgeoise d'Edo entrera en concurrence avec le chatoiement des brocarts de la cour de l'Empereur.

Les scènes galantes, les références littéraires et esthétiques fleuriront pour un public toujours avide de beauté et de nouveauté. La courbe d'un cou, celui d'un pli de kimono seront les portes d'entré d'un monde du plaisir des sens et de l'esprit.

Une Genèse de l'estampe à découvrir au Musée Guimet jusqu'au 10 mars :

http://www.guimet.fr/fr/expositions/expositions-en-cours/la-couleur-dans-lestampe-japonaise










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire