dimanche 14 juillet 2013

36 beautés vertueuses et maléfiques Japon amoureux

36 beautés vertueuses et maléfiques
 
Série de 1873, cette galerie de portraits de femmes célèbres pour leur beauté, tant dans le monde de la fiction que dans la réalité, est une des séries les plus appréciées de l'artiste.
Dans l'exposition, vous trouverez deux exemples :



Sayo hime
Le fantôme de la lanterne à la pivoine


 
Ces portraits mettent en scène la beauté éphémère qui est à la fois symbole de vie mais aussi de mort. Sayo hime cristallise la fidélité et la beauté qui renonce à elle-même alors que le fantôme de la courtisane dessine un être de désir qui ne peut se défaire de la passion même mort. Beauté et amour conduisent ainsi sur deux chemins : l'exemplarité ou la damnation.
 
Vous pourrez trouver sur cette vidéo l'ensemble de la série et goûter à la subtilité des portraits, de leurs coloris et des attitudes de chaque héroïne.

 

lundi 8 juillet 2013

Le Japon amoureux....visite virtuelle



Pour tous ceux qui ont visité, visiteront ou ne pourront venir, une visite virtuelle créée par Creative Museum  avec la collaboration de Mme Therre, chargée de collections.

Une visite où vous pourrez à la fois croiser des estampes mais aussi des parures de tête, véritables œuvres d'ornementation :
http://www.creative-museum.com/content/le-japon-amoureux

Un beau reportage qui résume parfaitement l'un des arguments de l'exposition.

mardi 2 juillet 2013

Yoshitoshi et les femmes 1 Japon amoureux

La veine érotique de Yoshitoshi

Je veux fumer, Une collection de désirs1877
Créée en deux ans, cette série d'environ 23 pièces fut élaborée avec l'aide de Kokonsha Ujin, écrivain contemporain qui travailla dans les premiers journaux publiés durant l'ère Meiji. D'une veine assez traditionnelle, ces estampes dépeignent des jeunes femmes de diverses catégories dans des activités variées. 
A l'instar d'un Utamaro ou d'un Kunisada, les préoccupations du personnage féminin sont l'occasion d'insister sur le caractère charnel et érotique des femmes d'Edo. Cette insistance sensuelle est encore soulignée par le texte qui multiplie les références grivoises et érotiques.

"Je veux fumer" inscrit ainsi la lascivité de cette prostituée au coeur de l'estampe. La pose alanguie, le kimono qui s'ouvre sur la poitrine ou la pipe qui suit la ligne du corps féminin imposent d'emblée le caractère érotique du personnage. Les couleurs fortes contrastent avec les blancs et noirs, créant encore une insistance sur des courbes de la jeune femme.

Fleur prête à cueillir et à accueillir l'homme et son regard, ce personnage incarne les plaisirs éphémères que le monde de l'estampe ne cesse de mettre en scène.