A la recherche des lumières...
Partant d'un article de Pasolini écrit quelques semaines avant son assassinat, l'argument de l'exposition met en lumière la question de l'évidement, de la béance d'un lieu et d'une société et de la réponse que l'art peut donner à un tel phénomène. Face à des cellules, des lieux quotidiens vidés de leur fonction mais qui gardent un poids émotif et symbolique fort, quelle vie nouvelle apporter?
Recherchant un lieu pouvant accueillir ses collections durant les travaux de la Fondation, Y Lambert s'est tourné vers la prison Ste Anne. Les œuvres présentées ne sont pas seulement des pièces de sa collection mais aussi des œuvres de commande réalisées pour ce lieu particulier.
On retrouve de grands noms anciens ou très actuels : de Basquiat ou Warhol à Yan Pei Ming, l'exposition présente des œuvres de grands noms de la scène artistique. Autre particularité : le grand nombre d'œuvres que l'on peut observer de manières différentes : en restant sur le seuil d'une cellule, en y pénétrant ou encore en la contemplant via le judas de la porte. Pour ma part, mention spéciale pour une installation de Boltansky qui prend toute sa mesure poétique à être observée par un interstice!
http://www.collectionlambert.fr/evenement/151/la-disparition-des-lucioles.html
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