Un art spectaculaire...
Fille d'un seigneur qui veut faire sécession avec la cour de Kyoto afin de créer son propre royaume, Takiyasha assistera à la mort de son père. La vengeance sera alors son seul but et apprenant la magie auprès d'un ermite, elle sera capable d'invoquer un squelette géant afin de détruire les meurtriers de son père.
Afin de fêter les 125 ans de relation entre le Canada et le Japon, le West Museum de Vancouver présente une série d'estampes de la fin de l'ère Edo qui jouent sur le spectaculaire et le surnaturel. Ainsi, les mononoke et yokai sont mis en scène : l'esprit devient à la fin de la période un élément majeur des représentations de l'ukiyoe.
Le bakeneko, les divers esprits qui hantent les récits et les fantômes investissent l'espace des estampes et du théâtre kabuki. Pressentant le changement qui s'initie et la vague de violence qui s'exprimera durant le bakumatsu, le public est en forte demande de figures effrayantes et sanguinaires.
Outre les traditionnelles scènes de seppuku, le sang et la violence se cristalliseront à travers des personnalités féminines inquiétantes : l'araignée des profondeurs, Iwafuji ou encore la Princesse Takiyasha :
Fille d'un seigneur qui veut faire sécession avec la cour de Kyoto afin de créer son propre royaume, Takiyasha assistera à la mort de son père. La vengeance sera alors son seul but et apprenant la magie auprès d'un ermite, elle sera capable d'invoquer un squelette géant afin de détruire les meurtriers de son père.
Le frisson, le rire noir ou l'amusement insolite feront parti des pôles importants de la fin de l'art Ukiyoe. La beauté elle-même sera interrogée à travers la bizarrerie ou le mystère : La Bijin deviendra une figure à la fois attrayante mais parfois intrigante.
On peut donc frissonner et s'amuser à Vancouver jusqu'au 22 mars 2014 :
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