Histoires de vêtement...
Issus en parti des collections de la très vénérable maison
Matsuzakaya, fondée à Nagoya en 1611, les kimonos présentés lors de
l’exposition « Kimono, au bonheur des dames », évoquent quelques
grands moments de ce vêtement tant masculin que féminin.
Marqueurs sociaux, le tissu et le motif impriment leur
présence et donnent l’allure aux silhouettes tant aristocratiques que
marchandes. Accompagnés par le obi, cette longue ceinture qui architecture le
maintien, ou par des parures de coiffure, ces costumes se font représentant des
diverses castes de l’ère Edo.
Animaux, flore, dessins géométriques ou mon dessinent un
imaginaire collectif rempli de légendes ainsi qu’un amour pour la nature qui
demeurent constants mais qui varient aussi selon les modes qui se mettent en
place durant les siècles. Les vêtements luxueux présentés font souvent parti du
trousseau de mariage, accompagnant nécessaire de toilette ou panoplie de
calligraphie.
Cet élément symbolique de la tradition japonaise sera repris
par la mode tant nippone qu’occidentale alors qu’il a disparu du quotidien à
partir de l’ère Meiji. En témoignent les créations de Kenzo Takeda, Junko
Koshino ou encore d’Yves Saint-Laurent : la silhouette se déstructure mais
l’idée du pli, la mise en scène du tissu demeurent. Le kimono demeure cet
espace de maintien et de rêve qu’il fut dès ses origines.
Un songe de soie et autres matières à découvrir au musée
Guimet jusqu’au 22 mai 2017 :
http://www.guimet.fr/fr/expositions/expositions-a-venir/kimono-au-bonheur-des-dames
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