Sur les traces grecques...
La Grèce des origines, c'est à la fois celle de Knossos ou les Minoens mais aussi l'histoire des premiers archéologues modernes : comment rendre compte des premières civilisations dont peu d'écrits ont gardé la trace?
partant des mythes ou des écrits d'Homère, des hommes comme Schliemann vont tenter de trouver les traces de ces civilisations disparues tout en utilisant des techniques et des règles qui vont différer des fouilles du XVIII° siècle qui s'attachaient à trouver des objets rares et précieux.
Ici, le moindre tesson de poterie, la fibule deviennent des témoins aussi importants que les grandes sculptures ou les objets en or ou ivoire. L'appel à diverses techniques ainsi qu'à la science qui éclaire les us et coutumes des siècles passés grâce à une analyse des céréales et autres graines retrouvées dans les fouilles.
Evans et Schliemann, même s'ils ont participé à une recherche mythique, furent les réels pères de l'archéologie moderne mais l'histoire est ingrate et ces archéologues furent et sont encore bien malmenés par une partie de la communauté scientifique. L'exposition se veut aussi un hommage à ces hommes qui ont permis de faire évoluer la discipline malgré les erreurs et les maladresses.
Enfin, on peut s'apercevoir de l'engouement de ces civilisations à travers les spectacles des ballets russes, de la mode ou encore de la décoration : Minoens et Mycéniens deviennent un espace où la modernité peut composer avec l'antiquité mythique à découvrir jusqu'au 2 février : http://www.musee-archeologienationale.fr/event/%3Fevent_type%3D80
ce doit etre une belle expo !!!tres interessante
RépondreSupprimerce doit etre une tres belle expo j imagine
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