De maïs et d'éthnie...
Sur les traces disparues jusqu'au 29 juin :
http://www.musees-gallo-romains.com/saint_romain_en_gal/expositions/les_iroquoiens_du_saint_laurent_peuple_du_mais
Au XVIème siècle, Cartier découvre une civilisation sur les bords du Saint-Laurent : les Iroquoiens. Quelle différence avec les Iroquois? Et bien, les peuplades iroquoiennes parlent toutes la même langue alors que le terme Iroquois indique un élément géographique (les tribus du nord de l'Etat de new York). Fondée sur la culture du maïs, cette civilisation développe un artisanat et des croyances particulières.
De nature matriarcale, le système iroquoien développe des légendes à propos des éléments qui nourrissent le peuple. Ainsi, le haricot, la courge et le maïs sont appelés les Trois soeurs. Ces divinités bienfaisantes seraient nées du corps de la Terre Mère morte après avoir donné naissance aux jumeaux Bien et Mal.
De par l'ancrage des croyances, le monde des esprits et le chamanisme sont une part importante de la culture. Le tabac devient un moyen de créer un lien avec les esprits; en témoignent les très nombreuses pipes trouvées sur les différents sites.
60 ans après Cartier, Champlain qui part sur ses traces ne trouve plus les Iroquoiens : il ne reste déja plus rien d'eux. Au-delà des épidémies apportées par les Européens, ce sont les guerres intertribales qui vont faire migrer toujours plus au Sud ces tribus avant leur extinction complète. Cette légende perdure, se transforme et se transmet à travers l'illustration moderne qui est exposée dans la dernière partie.
Sur les traces disparues jusqu'au 29 juin :
http://www.musees-gallo-romains.com/saint_romain_en_gal/expositions/les_iroquoiens_du_saint_laurent_peuple_du_mais
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