Passions musicales...
Si j’adore les opéras de Puccini, et en particulier les
derniers, j’avoue ne pas connaitre grand-chose de sa vie à part sa mort durant
l’élaboration de Turandot et l’air de Liu « Tu, che di gel sei chinta »…
Les biographies du compositeur sont peu nombreuses surtout en français. Je
remercie donc Babelio et les éditions de l’Âge d’homme de m’avoir permis de
découvrir ce premier roman de B. Hool sur une partie de la vie de Puccini.
Direction l’Italie du début du XX° siècle où Giaccomo
Puccini est une idole de toute l’Italie après le vieux maitre Verdi. Le roman,
comme le titre l’indique, se focalise autour de quelques femmes que l’homme de
musique aima durant ses vingt dernières années : Elvira, la presque femme
qui attend le mariage officiel et d’autres comme Doria, la servante fidèle,
sorte de modèle de sa dernière héroïne tragique.
Au-delà d’une réalité biographique, la cantatrice B. Hool essaie de comprendre les sources d’un art passionné qui se nourrit des bonheurs
et des cris qui retentissent dans les campagnes ou les maisons bourgeoises de
cette Italie encore bien puritaine. Des dialogues ou des réflexions qui amènent
à se questionner sur la voix, le chant et la musique, surtout en seconde partie
du récit.
Ce premier roman fut plaisant à lire : certes, des
éléments psychologiques parfois un peu trop détaillés qui n’apportent rien à la
trame du récit mais par contre un bon moyen de rentrer dans l’œuvre du Maestro.
La langue est fluide et le rythme bien mené : un bon moment de lecture qu’il
faudra compléter par une véritable biographie mais qu’il est plaisant de lire
au son d’un air de Puccini…
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